jeudi 21 décembre 2017

La Directrice du Cesti peaufine ses projets et liste ses ambitions

Photo (Cesti)
En marge de la cérémonie de remise de diplômes à la 45e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) qui porte le nom de feu Momar Kébé Ndiaye, la nouvelle directrice, Mme Sall Cousson Traoré, a esquissé les grandes lignes de ses ambitions pour cet établissement d’excellence.

Moins d’un an depuis son élection et prise de fonction effective en tant que nouvelle directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Mme  Cousson Traoré a profité, hier, de la cérémonie de remise de diplômes à la 45e promotion du Cesti, baptisée ‘’Momar Kébé Ndiaye’’, pour dévoiler son ambitieux programme pour le premier établissement de formation en journalisme en Afrique francophone. Ce programme, en réalité, est une sorte de package de projets de réformes, d’innovations et d’améliorations dont la finalité vise à répondre aux exigences de modernité, de management et de révolution pour repositionner le Cesti sur l’estrade des grandes institutions du monde dans le domaine des sciences de l’information et de la communication.

vendredi 15 décembre 2017

Diadji Touré compte son histoire

Résultat de recherche d'images pour "diadji touré""Ambivalence ou mémoires de retraité". Cet ouvrage, écrit par Diadji Touré, ancien journaliste à la RTS, porte deux grandes signatures qui sont, chacune, un encouragement à en parcourir les lignes et les pages avec l’assurance d’une délectation. Il s’agit d’abord pour l’auteur une rétrospection sur ses expériences vécues au pays et ailleurs. Ce livre fait également un diagnostic sans complaisance des dérives notées dans le paysage médiatique sénégalais. L'auteur était, mercredi 13 décembre, l'invité phare du Cesti dans le cadre de son carrefour d'actualité.


     C‘est donc avec un cœur et un esprit ouverts que l’on entre dans ce texte, par la porte également de la foi musulmane et de la Khadrya, sur le chemin d’un pèlerinage à Nimzatt-La-Sainte, à l’appel de Salihina. L’impression est, d’abord, celle que procure un roman d’aventure, une équipée vers quelque endroit fantastique où se cache un trésor. On n’en est pas loin en réalité… Nous avons là, en fait, la préfiguration ou l’accomplissement du projet de l’auteur qui est de rendre compte d’un parcours. Exercice complexe qui convoque le souvenir, la mémoire, les archives et un esprit affiné de méthode et d’organisation.

jeudi 14 décembre 2017

Les avocats de Khalifa Sall prolongent son procès

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Le maire de Dakar est en prison depuis mars 2016
     Khalifa Sall va prolonger son séjour en prison. Car, son procès fixé ce 14 décembre, est finalement reporté au 3 janvier 2018. Et ce, à la suite de la demande de ses avocats. Ces derniers, de nationalité française, ont motivé leur requête, adressée à Magatte Diop président de la deuxième chambre du Tribunal correctionnel de Dakar, par le fait qu'ils ne sont pas en possession de tous les éléments devant leur permettre d'apporter des preuves quant à l'innocence de leur client.
     Par ailleurs, l'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a exhorté les présidents du siège pour le jugement de l'édile de Dakar d'être impartiaux et ne pas pas priver aux avocats de la défense leur droit d'assister leur client. L'UMS en appelle aussi au respect du ministère public et de l'indépendance de la justice.
     Les avocats sénégalais du maire ont, depuis l'arrestation de leur client au 7 mars 2016, qualifié ce procès de "mascarade" et de "parodie judiciaire". Pour eux, le régime en place cherche à museler un adversaire politique "potentiel".
     Khalifa Sall est poursuivi pour détournement de deniers publics portant sur plus de 1 milliards de
 F Cfa.

L'équipe du Sénégal au cœur d'un grabuge entre voisins

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Image, Leral.net
A. Ly et I. Sow sont jugés hier au Tribunal Hors Classe de Dakar pour coups et blessures volontaires ‘‘réciproques’’. Blessés tous les deux, la cause de leur altercation découle du match Sénégal contre Burkina. A. Ly aurait souhaité la défaite des lions ; ce que I. Sow ne pouvait pas digérer.



     La double confrontation en éliminatoires au mondial entre le Sénégal et le Burkina n’a pas fini de se faire parler. Le nul enregistré par les lions n’a pas plu bon nombre de supporters. Pour d’autres, par contre, c’est la liesse et la joie. A ce propos, les juges du Tribunal de Grande Instance de Dakar ont joué, hier, les prolongations de ce match en statuant sur l’affaire n° 30 qui opposait deux voisins, Adjidiatou Ly et Ibrahima Sow. Les deux halpoulars sont domiciliés à Usine Bène Tally et habitent dans la même maison. La première, Guinéenne de nationalité, aurait souhaité, d’après le second, la défaite du Sénégal contre le Burkina. Non plus, le nul concédé ne l’agrée pas, selon les propos d’Ibrahiama Sow, cireur de chaussures de métier. Adjidiatou se serait alors publiquement mise à insulter le Sénégal et les Sénégalais. ‘‘Ne pouvant plus digérer cela, je lui ai demandé d’arrêter ses injures et elle a continuait de plus belle’’, explique le fan des lions. ‘‘Ensuite, continue-t-il, je me suis introduit dans la douche’’. Mais à sa sortie, la Guinéenne l’aurait attaqué avec l’écumoire qu’elle aurait fini de chauffer. Elle l’aurait donné un coup avec  l’ustensile et cela lui aurait causé une grave blessure sur la nuque, laquelle il a d’ailleurs montré au juge.

samedi 9 décembre 2017

Les acteurs plaident pour plus d'assistance au sort des réfugiés

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Image, HCR
La Fondation espagnole CEPAIM, en partenariat avec d’autres organismes dont le HCR, a organisé hier vendredi à Dakar une conférence pour ‘‘sensibiliser les populations’’ à plus de ‘‘soutien’’ et de ‘‘protection’’ en faveur des réfugiés et des personnes déplacées.

     La situation des réfugiés et des personnes déplacées inquiète. C’est pour méditer sur la question, afin d’y apporter des solutions, que la Fondation espagnole CEPAIM, en collaboration avec d’autres organisations humanitaires dont le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et Horizon Sans Frontières, a organisé ce vendredi une conférence pour la sensibilisation des populations pour plus ‘‘d’assistance et de protection aux réfugiés’’. C’est sur un vélo que l’humanitaire et cycliste espagnol, Octaviano Golvez président de la Fondation, a voyagé, pendant quatre mois pour porter, dit-il, un message à l’Afrique : celui de la sensibilité et de la solidarité au sort des migrants et réfugiés. La fondation CEPAIM, qui œuvre dans des actions sociales et humanitaires, a voulu à travers cet événement, a assuré son représentant au Sénégal Mame Mbargane Thiam, sensibiliser les populations et les autorités à prendre en compte la situation des réfugiés, surtout ceux qui sont touchés par les conflits armés.

jeudi 7 décembre 2017

La jeunesse incitée à s'approprier positivement des médias

L’image contient peut-être : 2 personnes, texte
Khady Fall (Ford), Xuman (rappeur) et Mamadou Ndiaye (Cesti).
En collaboration avec la Fondation Ford, le Cesti a organisé mercredi 6 décembre 2017 un atelier sur la thématique : Participation des jeunes au suivi et la gestion efficaces des affaires publiques au Sénégal.







    Khady Fall, coordonnatrice chargée du projet Enda Lead Afrique Francophone, a représenté la Fondation Ford. Enda est une des 14 entités membres du réseau international de Lead crée en 1982, affirme-t-elle d’entrée. En réalité, le projet a pour but de construire un réseau de jeunes leaders afin d’installer le développement durable.
L’envoyée de Ford est en charge du programme « Wareefess », mot d’origine sérère, qui, en français signifie « les devoirs citoyens ». Warefess est composé de plusieurs mouvements Hip Hop comme « y’en a marre », « Guédiawaye hip hop ». Donc, Warefess est constitué d’un volet artistique assuré par des mouvements artistiques, et d’un volet pédagogique assuré par la fondation Dimbaya.

    Notons que Ford œuvre pour une entente entre les nations. Afin de former, renforcer la capacité des jeunes sur des thématiques liées à la démocratie, à travers les médias.
Mme Diouf rappelle que le journaliste à deux pouvoirs : « la mer et le feu ». C’est-à-dire, soit informer juste et vrai, soit raviver les tensions sociales. Elle a ainsi lancé un message aux jeunes qui constituent 77% de la jeunesse africaine à œuvrer pour le développement. Aussi, aux femmes, à dénoncer les injustices à travers leurs connaissances en journalisme. C’est-à-dire faire des reportages dans les milieux défavorisés, faire passer le message au maximum sans tomber dans le sensationnel.

    Représentant de la Fondation Dimbaya, Talla Ndiaye a par la suite pris le relais. Il explique que « Dimbaya » signifie Famille en Socé, langue locale Sénégalaise. Le développement holistique de l’enfant, de la naissance a 24 ans, est l’objectif phare que Dimbaya s’est fixée, en œuvrant à participer à l’éveil de conscience chez les jeunes. Il a aussi précisé que certains des projets du volet pédagogique de Lead, en l’occurrence Dimbaya, sont financés par la Fondation Ford.

    L’artiste rappeur Gunman Xuman était le représentant sur place du groupe Y’en a Marre, volet artistique du projet Lead. Il a attaqué sur la nouvelle conception dénommée « journartiste », qui consiste à donner une information au public a travers un angle de traitement avec une marge de liberté plus importante. Il souligne qu’ils se sont rendus compte que les jeunes ont besoin d’avoir un média qui leur parle directement, qui converse avec eux, à l’instar de l’émission Française « Les guignols de l’info ». D’où la naissance du « Journal rappé », dont Xuman est l’un des initiateurs. L’information qu’ils donnent est vérifiée, mais accompagnée de commentaires. Et le concept du journal rappé est repris dans dix pays de la sous-région.

samedi 25 novembre 2017

Les apprenants invités à s'intéresser davantage au livre et à la lecture

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Hall du Cices (Fildak 2017)
La 16ème édition de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (Fildak) s’est ouverte hier, à Dakar, sous le thème  « Livre, jeunesse, économie : défis du développement ». Le Professeur Mamoussé Diagne est le parrain de cette édition, et le Congo le pays invité d’honneur. Cet événement du livre se poursuit au Cices de Dakar, jusqu’au 27 novembre.

     Le lancement de la 16ème édition de la Foire internationale du livre et  du matériel didactique de Dakar (Fildak) a eu lieu hier, au Grand Théâtre. A ce lancement de la Fête du livre, étaient présents plusieurs autorités, des personnalités du monde des lettres, des professionnels du livre, des élèves de plusieurs écoles. Ils ont tous fait le déplacement pour assister à la conférence inaugurale donnée par le parrain de cette édition, Professeur Mamoussé Diagne, sur le thème « Livre, jeunesse, économie : défis du développement ».
     Jusqu’au 27 novembre, au Cices et dans différents endroits de Dakar ainsi que dans les régions, la 16ème édition de la Fildak sera une occasion pour les écrivains, les éditeurs, les amoureux du livre de  participer à des colloques, des rencontres littéraires, des cérémonies de dédicaces de livres, entre autres. Hommage sera également rendu à d’éminentes personnalités du monde des lettres. Sans compter la célébration de Journées dédiées aux langues nationales, au ministère de la Culture et au pays invité d’honneur, le Congo. Selon le directeur du Livre, Ibrahima Lô, à travers la Fildak, « nous  voulons faire connaitre davantage le livre ». A l’en croire, pour cette 16ème édition, le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly,  les a instruit à être particulièrement attentifs à la cible juvénile.

dimanche 12 novembre 2017

L'exploit de 2002 réédité

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Les lions en fête après leur qualification au mondial 2018
Ils y sont! Les Sénégalais ont assuré leur qualification pour le Mondial-2018, le second de leur histoire, en battant l'Afrique du Sud (2-0), vendredi à Polokwane.
Les «Lions de la Teranga», qui sont restés invaincus dans ces éliminatoires en cinq matches, auront l’occasion en Russie de marcher sur les traces de leurs illustres prédécesseurs de 2002.
Autour du sélectionneur Bruno Metsu et de leur attaquant El-Hadji Diouf, ils avaient alors atteint les quarts de finale, battant la France en poule et éliminant la Suède en huitièmes.
Le Sénégal rejoint le Nigeria et l’Egypte, les deux nations africaines déjà qualifiées. Samedi, la Tunisie n’aura besoin que d’un point pour s’octroyer le 4e ticket, tandis que Maroc et Côte d’Ivoire se disputeront l’ultime billet le même jour.

Les Sud-Africains ne goûteront pas à une 4e phase finale, puisque seul le vainqueur de poule obtient son ticket pour la Russie. Or, avec 11 points en cinq rencontres, soit cinq de plus que le Burkina Faso et le Cap Vert, le Sénégal est intouchable avant la dernière journée du groupe D de la zone Afrique qui a lieu mardi. L’Afrique du Sud est 4e, avec 4 points.

vendredi 10 novembre 2017

Touba accueille le Sénégal

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Touba, Magal 2018
A la veille de la célébration de la 123e édition du Magal de Touba, les fidèles religieux composés pour la plus part des disciples mourides ont déjà envahi la ville de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride.
Dakar et plusieurs autres régions voir même la 15e région du Sénégal (la diaspora) se vident de son monde à l’occasion de ce grand événement religieux qui revêt une dimension internationale par le fait de la présence des disciples mourides dans les quatre coins du monde.  Petits et grands, Mouride, Tidjane, Khadre ou Layenne, tous convergent à la ville sainte pour assister à la 123éme édition de cet événement qui marque la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme ou mouridiya au Gabon.
L’attraction du Magal, c’est surtout cette bâtisse moderne imposante au centre de la cité religieuse, la grande mosquée de Touba, située en face de la résidence Khadimou Rassoul. De tous les coins de la ville de Bamba, l’on aperçoit de loin ce joyau du haut de ses minarets, la mosquée rappelle le lieu saint de l’Islam, la Mecque.
Les pèlerins venus de partout, hommes comme femmes y rentrent pour se recueillir auprès des mausolées de Serigne Touba, Serigne Mohamadou Moustapha, Serigne Mamadou Lamine Bara, Serigne Fallou, Serigne Saliou pour ne citer que ceux là.

mercredi 1 novembre 2017

Ghislaine Dupont et Claude Verlon... la RFI toujours endeuillée

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Ghislaine Dupond et Claude Verlon

C’est aujourd’hui le 4e anniversaire de la disparition de nos deux collègues de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tués à Kidal, dans le nord du Mali en 2013. Le Cesti a reçu aujourd'hui les amis des deux journalistes qui veulent que la lumière soit faite sur leur assassinat.

     Il y a bien eu une seconde déclassification de documents au printemps, mais en raison du secret-défense, de nombreux passages ont été caviardés, rendant leur lecture très difficile. La Minusma, la Mission des Nations unies au Mali, présente à Kidal, a certes fourni des documents à la justice, mais ils n’ont rien apporté de bien nouveau. Au Mali, c’est pire : elle est quasiment au point mort. Un état de fait qui désespère Apolline Verlon. « Notre temps à nous n’est pas le temps de la justice, c’est ce qu’on entend depuis quatre ans, se désole la fille de Claude Verlon. Mais voilà, c’est quand même deux ressortissants français journalistes qui ont été tués ! Ils étaient là pour faire leur métier et c’est vrai que c’est inacceptable de se dire que quatre ans après, on n’a toujours aucune réponse valide, certaine. »

mardi 31 octobre 2017

‘‘Le fonds est venu corriger certaines disparités’’

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Oumar Sall, en marge du Festival Nangadef de Mbirkilane
En novembre 2016 l’Etat du Sénégal a mis en place le fonds de
développement des cultures urbaines dont vous êtes le
coordonateur. Comment est-il né ?
Ce qu’il faut d’abord comprendre c’est que ce fonds est né de l’initiative
des artistes du mouvement hip-hop. Ils se sont réunis pour faire le
plaidoyer de leur art dans la mesure où, avant cette structure, ils ne
recevaient pas, sinon peu, de l’aide de la part des autorités. Ce fonds est
plutôt une idée des acteurs du mouvement hip-hop que l’Etat a
finalement, compte tenu de son importance, mis à œuvre en 2016. Mais
sa philosophie et son mode de fonctionnement ont été discutés par la Direction des Arts du Ministère de la Culture et de la Communication
d’alors. C’est essentiel de noter par ailleurs que l’Etat ne donne que les
moyens ; ce sont les acteurs eux-mêmes qui gèrent la structure.

Quelles sont les raisons de sa création ?


Les raisons de sa naissance sont nombreuses. C’est d’abord appuyer et
accompagner les acteurs des cultures urbaines. C’est un organisme qui
a, entre autres missions, la structuration, la formation, la production de
tous les artistes qui s’activent dans la promotion et la valorisation des
cultures urbaines. Dès son mise en place, l’Etat avait promis de le doter
d’un budget de 300 millions. Aujourd’hui cet engagement est respecté.
Cette somme va ainsi permettre de faciliter la prise en charge des
artistes, surtout sur le plan soutien et formation. Le fonds est venu pour
corriger certaines disparités. A ce propos, tous les acteurs issus du rap,
du cinéma, du théâtre et bien d’autres sont ainsi concernés et peuvent
bénéficier des largesses de ce fonds. Il est crée pour l’ensemble des
acteurs des 14 régions du pays. Cependant, il y a certaines conditions
qui sont posées pour bénéficier de financement.

Justement, quelles sont ces conditions ?

jeudi 26 octobre 2017

Vidéo : les populations listent leurs doléances

Un eldorado dans un flop d'anarchie

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Marché Syndicat de Pikine
Des ordures déposées çà et là, des vendeurs de moutons installés à quelques pas des restauratrices, des mouches qui voltigent de partout. C’est le décor du marché Syndicat de Pikine que le Président Macky Sall veut moderniser. 

Logé au cœur du département, ce marché est l’image même de la vétusté et de la désuétude. On est loin du marché de ‘’l’émergence’’. Comme dans les marchés hebdomadaires, communément appelés ‘’louma’’, la plupart des marchandises sont exposées par terre sur des sacs de riz vides servant d’étalages.
A côté de tout ce désordre, une odeur ammoniacale embaume l’air. Et malgré l’étroitesse des ruelles qui mènent à l’intérieur du marché, les conducteurs de camions, camionnettes, ceux de charrettes et les caristes trouvent toujours les moyens d’y circuler pour décharger leur contenu. Cela occasionnant souvent des embouteillages sur la route principale qui le traverse. Car les automobilistes et autres conducteurs de transport en commun qui l’empruntent sont toujours obligés de patienter, le temps que les camions trouvent l’endroit idéal pour se garer.

Vidéo : les populations listent leurs doléances...

lundi 13 février 2017

LA BBC FETE AVEC LE CESTI LA JOURNEE MONDAILE DE LA RADIO

         Le CESTI a reçu, mercredi 14 février, la BBC Afrique à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la radio. En compagnie de ses confrères, le directeur de la BBC, Tarik KAFALA, a partagé ses expériences avec les étudiants. Articulés autour du thème de la journée: ‘’L’Afrique dans les médias internationaux’’, les échanges entre invités, étudiants et professeurs ont été intéressants. La place de l’Afrique dans le traitement de l’actualité a été, entre autres  points, au cœur des débats.

         La BBC (British Broadcasting Corporation) été l’invité d’honneur du centre d’études des sciences et techniques de l’information de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Fondée en 1922, la BBC est une société de production et de diffusion de programme de radio-télévision britannique. Dans son allocution, le directeur de l’organe, Tarik KAFALA, est revenu sur l’importance de la présence de la BBC en Afrique. Selon lui, ‘’le choix porté sur l’Afrique n’est pas un hasard. 

         Le continent africain est un maillon essentiel dans l’évolution du monde’’. Il souligne, par ailleurs, que ‘’c’est  Afrique que la BBC est le plus écouté. Elle est une société de diffusion au monde en termes d’auditeurs et de téléspectateurs et l’Afrique occupe une place importante’’. Monsieur KAFALA a invité les étudiants à rester dans une dynamique positive dans l’édification d’une nouvelle Afrique.
Mamadou Moussa Ba, sortant du CESTI et aujourd’hui chef de desk de langues à la BBC, a porté son discours sur les enjeux du métier de journalisme. Il a estimé que


jeudi 9 février 2017

L'ECOLE SENEGALAISE: MOTS CONTRE MAUX...

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L'école sénégalaise est plus que jamais inscrite dans les discussions quotidiennes entre parents et enfants, professeurs et élèves, ou même entre les citoyens lambda non instruits. La particularité, c'est que les points de vue des uns et les préoccupations des autres restent identiques et appellent les mêmes diagnostics. Le système éducatif sénégalais souffre de ses BEAUX MOTS. Les autorités gouvernantes ''ont bien pensé'' notre modèle économique mais le modèle éducatif sénégalais, à l'aune de pays émergents, mérite d'être ''pansé''

 La forte croissance démographique, le manque de moyens criards des universités, la cherté, la situation économique précaire du pays, entre autres, sont les causes des nombreuses crises scolaires. S’y ajoute le manque de confiance dont font preuve les autorités gouvernementales à l’endroit des acteurs universitaires», a justifié, au bout du fil, le Secrétaire général (Sg) du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), Ababacar Khalifa Ndiaye. Et pourtant, avec l’arrivée de Macky Sall à la magistrature suprême, nombre de gens pensaient que le «grand malade» allait être guéri de ses stigmates. L’Ecole sénégalaise allait retrouver son lustre d’antan. Revivre.

mercredi 18 janvier 2017

Amina Mohamed: "Les poliques africaines ne sont pas adaptées au besoin des populations"



Le CESTI a reçu, mercredi 18 Décembre, Amina Mohamed, la ministre kényane des Affaires Étrangères. Invitée à débattre avec les Etudiants, la ministre n'a pas manqué de donner ses points de vue sur les politiques africaines notamment en ce qui concerne le social. Amina Mohamed est candidate au poste de présidence de la Commission de l'Union africaine dont l'élection va avoir lieu le 30 janvier 2017, lors du 28e sommet l'UA. Madame la ministre se reste optimiste à une une éventuelle victoire. Elle promet, à la suite de son élection, de faire en sorte que les politiques de l'UA soient adaptées au besoin des Africains.

          Ministre des Affaires étrangères et du commerce international de puis 2013, la diplomate kenyane, Amina Mohamed, a occupé le poste d’ambassadrice au près de la Mission permanente du Kenya aux Nations unies de 2000 à 2016. Elle fut également directrice adjointe du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle postule pour briguer le poste de présidence de la Commission de l’Union africaine. 

          Sur la critique qui revient le plus souvent concernant l’Union africaine sur le fait qu’elle est beaucoup dans les discours mais peu dans l’action. Amina Mohamed pense que cela doit changer. Car il est important d’écouter ceux qui observent le fonctionnement des politiques de l’Union africaine et qui voient peut-être plus clairement quels sont les réels problèmes, afin de devenir beaucoup plus efficaces et réactifs face aux défis de l’Union africaine. De l’avis de  Mohamed, l’Afrique et la Commission africaine ont besoin, aujourd’hui, d’être réformées. L’Afrique doit entreprendre des changements de fond.


          A mon élection, nous écouterons tout le monde et nous nous assurerons de réformer la Commission pour qu’elle soit beaucoup bénéfique au continent. Cela inclue une réforme financière mais aussi une attention particulière à la mise en œuvre du plan d’action Agenda 2063. Il faut fonctionner étape par étape, pour que chacune se concrétise et qu’on montre ainsi à nos administrés que c’est possible. Cette critiques sur les nombreux discours qui ne sont pas suivis d’effets doit être prise très au sérieux, avance-t-elle. Les populations africaines doivent véritablement se rendre compte de l’utilité de l’Union africaine. 

mardi 17 janvier 2017

KEMTIYU RESSUSCITE CHEIKH ANTA DIOP.

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Personnage controversé, vénéré par certains et décrié par d’autres, Cheikh Anta Diop reste largement méconnu du grand public, surtout du public africain. Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais, tente dans son film KEMTIYU, de faire connaitre l’œuvre de Cheikh Anta à travers ses différentes prises de position et les combats qu’il a menés pour faire de l’Afrique, en dehors des clichés coloniaux, le grenier du monde et berceau de l’humanité. Une question revient au fil de la projection du film, en ce mercredi soir 18 janvier, à la case foyer du CESTI: KEMTIYU, pourquoi ce titre?

          Théophile Obenga, égyptologue congolais et ami de Diop, KEMYIYU se rapproche de sa traduction de Kemit, les Noirs, donc le pays des Noirs, ou l’Egypte.
A travers ce film, William Mbaye, prend le pari de raconter toutes les facettes de ce révolutionnaire atypique très contesté. Ses combats comme ses succès sont interrogés, replacés dans leur contexte par son épouse, Louise Marie Maés, décédée le 4 avril dernier. Son fils Cheikh Mbacké Diop, ses anciens disciples ou des camarades d’enfance à (le village natal de Cheikh), ont porté de leur marque la richesse historique de l’égyptologue sénégalais. Les témoignages de l’écrivain guadeloupéen, Ernest Pépin, ont illustré en long le combat de Cheikh Anta Diop. Il dira de lui: «d’un homme cultivé et averti dont le combat a toujours été pour le rétablissement de le vérité historique». Selon Ernest Pépin, Cheikh Anta avait bien raison de dire que les premiers descendants sur terre sont bel et bien les Egyptiens. Il l’a démontré dans ses nombreuses thèses.

          Dans ce long métrage, on voit Cheikh Anta Diop convaincu, que le développement de l’Afrique par l’apprentissage des sciences, la défense des langues locales et une fédération des élites africaines. Malgré un parcours pleinement parsemé d’embûches et d’adversaires, Cheikh Anta, laisse derrière lui un livre colossal et fécond, NATIONS NEGRES ET CULTURE, qui résume toute sa pensée et son combat.

         Personnage controversé, vénéré par certains et décrié par d’autres, Cheikh Anta Diop reste largement méconnu du grand public, surtout du public africain. Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais, tente dans son film KEMTIYU, de faire connaitre l’œuvre de Chkeikh Anta à travers ses différentes prises de position et les combats qu’il a menés pour faire de l’Afrique, en dehors des clichés coloniaux, le grenier du monde et berceau de l’humanité. Une question revient au fil de la projection du film, en ce mercredi soir 18 janvier, à la case foyer du CESTI: KEMTIYU, pourquoi ce titre?

          Théophile Obenga, égyptologue congolais et ami de Diop, KEMYIYU se rapproche de sa traduction de Kemit, les Noirs, donc le pays des Noirs, ou l’Egypte. A travers ce film, William Mbaye, prend le pari de raconter toutes les facettes de ce révolutionnaire atypique très contesté. Ses combats comme ses succès sont interrogés, replacés dans leur contexte par son épouse, Louise Marie Maés, décédée le 4 avril dernier. Son fils Cheikh Mbacké Diop, ses anciens disciples ou des camarades d’enfance à (le village natal de Cheikh), ont porté de leur marque la richesse historique de l’égyptologue sénégalais. Les témoignages de l’écrivain guadeloupéen, Ernest Pépin, ont illustré en long le combat de Cheikh Anta Diop. Il dira de lui: «d’un homme cultivé et averti dont le combat a toujours été pour le rétablissement de le vérité historique». Selon Ernest Pépin, Cheikh Anta avait bien raison de dire que les premiers descendants sur terre sont bel et bien les Egyptiens. Il l’a démontré dans ses nombreuses thèses.

          Dans ce long métrage, on voit Cheikh Anta Diop convaincu, que le développement de l’Afrique par l’apprentissage des sciences, la défense des langues locales et une fédération des élites africaines. Malgré un parcours pleinement parsemé d’embûches et d’adversaires, Cheikh Anta, laisse derrière lui un livre colossal et fécond, NATIONS NEGRES ET CULTURE, qui résume toute sa pensée et son combat.

jeudi 12 janvier 2017

Vidéo: L'avocat El Hadji Diouf était, dimanche 8 janvier 2017, l'invité de l'émission Sortie sur Walfadjiri. La situation politique, en Gambie, était au cœur des discussions.

LA DIASPORA AUGMENTE LES RANGS DE L'ASSEMBLEE NATIONALE.




Dans son programme politique, Macky SALL, avait promis d’inclure la diaspora dans sa gestion, s’il est élu président de la République. Chose due, chose faite. C’est la première fois, dans l’histoire politique du Sénégal, que la diaspora intègre l’Hémicycle. Avec les quinze candidats dont elle dispose, l’Assemblée nationalesénégalaise renforce ainsi sa troupe à 165 députés.

          
Le nombre de députés augmente, à l’Assemblée nationale, à 165, avec l’arrivée de la diaspora qui dispose de quinze députés au total. Au Sénégal, la représentation parlementaire n’a jamais aussi été hausse. Contrairement à ce que l’on pense, il est arrivé que le nombre de députés évolue dans l’autre sens. De 140, il est passé à 120 en 2OO1, sous l’impulsion de la nouvelle Constitution mise en place par référendum. Pour l’essentiel il s’agissait pour le président de l’époque, Abdoulaye Wade, d’offrir une cure d’amincissement à la République.

          Le Sénat et le Conseil économique etsocial étaient passés de vie à trépas, tandis que le mandat présidentiel et l’Assemblée nationale revoyaient leur chiffre au rabais. Ce fut la seule baisse de l’Hémicycle. Les quatre fois où la représentation a connu de chamboulements, c’était pour voir les députés grossir leur rang. A l’origine, ils sont 80 dans la période des indépendances. De 1978 à 2007, l’Assemblée nationale n’a véritablement pas cessé d’arrondir le nombre de ses locataires.

                                       Macky SALL surcharge l’Assemblée nationale

          Le nombre de députés, à l’Assemblée nationale, va croissant. Pour défendre les intérêts des populations, 165 députés seront élus dans la prochaine législature. Ces députés vont être sur la base d’un scrutin mixte.  Dans le scrutin majoritaire, 90 sont élus dans les 45 départements et les plus représentés ont jusqu’à 7 députés contre 1 pour les moins représentés. Le département de Dakar, par exemple, avec une population de plus d’un million de personnes, a 7 représentants, soit un député pour 143 mille d’habitants. Le département deFatick, au contraire, ne possède qu’un seul représentant pour plus de 267 mille habitants.

           Aujourd’hui, avec des 15 députés que doit accueillir la 12ème Législature, le président de la République, Macky SALL, vient ainsi d’honorer son engagement d’impliquer la diaspora sénégalaise au cœur des débats nationaux.


JAMMEH SE PENCHE SUR L'ASSEMBLEE NATIONALE.



Yaya JAMMEH s’est plus que jamais recroquevillé sur sa position de ne pas quitter le pouvoir, et ce, en dépit de la médiation enclenchée par la CEDEAO (la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). L’«ex homme fort» de Banjul s’est militairement résolu, contre vents et marées, d’user de tous les moyens possibles pour rester aux commandes, malgré le report du verdict de la Cour Suprême en mai ou novembre. Déterminé, il promet de saisir l’Assemblée nationale pour la prolongation de son mandat.

          Le président Yaya JAMMEH se penche désormais sur l’Assemblée nationale gambienne afin que la durée de son mandat soit prorogée. L’investiture du nouveau président élu, Adama BARROW, fixée au 19 janvier, risque alors de capoter. JAMMEH refuse de partir malgré la pression quotidienne dont fait slogan la communauté internationale. Il ne lâche toujours pas prise.

         Après le report de la Cour Suprême, qui devait statuer avec diligence, jusqu’au mois de mai ou novembre, le président «sortant» se rabat sur l’Hémicycle. Yaya JAMMEH ne finit encore de se laisser à des manœuvres pour garder le fauteuil présidentiel. Il n’est pas dans les dispositions de céder aux injonctions pour une résolution pacifique de la crise. A la suite du sursis annoncé par la Cour Suprême, il compte saisir le Parlement pour demander aux députés de prolonger son mandat jusqu’en mai, date à laquelle la Cour pourrait statuer.

                                  La CEDEAO ne verra pas JAMMEH vendredi       

          La rencontre entre le président JAMMEH et la délégation de la CEDEAO, programmée vendredi 13 janvier, ne va finalement pas avoir lieu. A la sortie du mini-sommet à Abuja, où les pourparlers sont restés vains, la CEDEAO avait annoncé l’ouverture de nouvelles discussions en vue de convaincre JAMMEH de surseoir sa volonté. Selon une source officielle, Yaya JAMMEH a renvoyé le rendez-vous. Il dit ne pas être dans une posture stable pour accueillir la délégation. Toutefois, il envisage la rencontre pour vendredi prochain. Il dit être convaincu de recevoir la CEDEAO, mais exclue des débats, la possibilité de quitter le pouvoir.  Dès lors, le statut reste de mise.