Le CESTI a reçu, mercredi 18 Décembre, Amina Mohamed, la ministre kényane des Affaires Étrangères. Invitée à débattre avec les Etudiants, la ministre n'a pas manqué de donner ses points de vue sur les politiques africaines notamment en ce qui concerne le social. Amina Mohamed est candidate au poste de présidence de la Commission de l'Union africaine dont l'élection va avoir lieu le 30 janvier 2017, lors du 28e sommet l'UA. Madame la ministre se reste optimiste à une une éventuelle victoire. Elle promet, à la suite de son élection, de faire en sorte que les politiques de l'UA soient adaptées au besoin des Africains.
Ministre des Affaires étrangères et
du commerce international de puis 2013, la diplomate kenyane, Amina Mohamed, a
occupé le poste d’ambassadrice au près de la Mission permanente du Kenya aux
Nations unies de 2000 à 2016. Elle fut également directrice adjointe du
Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle postule pour briguer le
poste de présidence de la Commission de l’Union africaine.
Sur la critique qui revient le plus
souvent concernant l’Union africaine sur le fait qu’elle est beaucoup dans les
discours mais peu dans l’action. Amina Mohamed pense que cela doit changer. Car
il est important d’écouter ceux qui observent le fonctionnement des politiques
de l’Union africaine et qui voient peut-être plus clairement quels sont les
réels problèmes, afin de devenir beaucoup plus efficaces et réactifs face aux
défis de l’Union africaine. De l’avis de
Mohamed, l’Afrique et la Commission africaine ont besoin, aujourd’hui,
d’être réformées. L’Afrique doit entreprendre des changements de fond.
A mon élection, nous écouterons tout
le monde et nous nous assurerons de réformer la Commission pour qu’elle soit
beaucoup bénéfique au continent. Cela inclue une réforme financière mais aussi
une attention particulière à la mise en œuvre du plan d’action Agenda 2063. Il
faut fonctionner étape par étape, pour que chacune se concrétise et qu’on
montre ainsi à nos administrés que c’est possible. Cette critiques sur les
nombreux discours qui ne sont pas suivis d’effets doit être prise très au
sérieux, avance-t-elle. Les populations africaines doivent véritablement se
rendre compte de l’utilité de l’Union africaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire