jeudi 7 décembre 2017

La jeunesse incitée à s'approprier positivement des médias

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Khady Fall (Ford), Xuman (rappeur) et Mamadou Ndiaye (Cesti).
En collaboration avec la Fondation Ford, le Cesti a organisé mercredi 6 décembre 2017 un atelier sur la thématique : Participation des jeunes au suivi et la gestion efficaces des affaires publiques au Sénégal.







    Khady Fall, coordonnatrice chargée du projet Enda Lead Afrique Francophone, a représenté la Fondation Ford. Enda est une des 14 entités membres du réseau international de Lead crée en 1982, affirme-t-elle d’entrée. En réalité, le projet a pour but de construire un réseau de jeunes leaders afin d’installer le développement durable.
L’envoyée de Ford est en charge du programme « Wareefess », mot d’origine sérère, qui, en français signifie « les devoirs citoyens ». Warefess est composé de plusieurs mouvements Hip Hop comme « y’en a marre », « Guédiawaye hip hop ». Donc, Warefess est constitué d’un volet artistique assuré par des mouvements artistiques, et d’un volet pédagogique assuré par la fondation Dimbaya.

    Notons que Ford œuvre pour une entente entre les nations. Afin de former, renforcer la capacité des jeunes sur des thématiques liées à la démocratie, à travers les médias.
Mme Diouf rappelle que le journaliste à deux pouvoirs : « la mer et le feu ». C’est-à-dire, soit informer juste et vrai, soit raviver les tensions sociales. Elle a ainsi lancé un message aux jeunes qui constituent 77% de la jeunesse africaine à œuvrer pour le développement. Aussi, aux femmes, à dénoncer les injustices à travers leurs connaissances en journalisme. C’est-à-dire faire des reportages dans les milieux défavorisés, faire passer le message au maximum sans tomber dans le sensationnel.

    Représentant de la Fondation Dimbaya, Talla Ndiaye a par la suite pris le relais. Il explique que « Dimbaya » signifie Famille en Socé, langue locale Sénégalaise. Le développement holistique de l’enfant, de la naissance a 24 ans, est l’objectif phare que Dimbaya s’est fixée, en œuvrant à participer à l’éveil de conscience chez les jeunes. Il a aussi précisé que certains des projets du volet pédagogique de Lead, en l’occurrence Dimbaya, sont financés par la Fondation Ford.

    L’artiste rappeur Gunman Xuman était le représentant sur place du groupe Y’en a Marre, volet artistique du projet Lead. Il a attaqué sur la nouvelle conception dénommée « journartiste », qui consiste à donner une information au public a travers un angle de traitement avec une marge de liberté plus importante. Il souligne qu’ils se sont rendus compte que les jeunes ont besoin d’avoir un média qui leur parle directement, qui converse avec eux, à l’instar de l’émission Française « Les guignols de l’info ». D’où la naissance du « Journal rappé », dont Xuman est l’un des initiateurs. L’information qu’ils donnent est vérifiée, mais accompagnée de commentaires. Et le concept du journal rappé est repris dans dix pays de la sous-région.

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