jeudi 12 janvier 2017

JAMMEH SE PENCHE SUR L'ASSEMBLEE NATIONALE.



Yaya JAMMEH s’est plus que jamais recroquevillé sur sa position de ne pas quitter le pouvoir, et ce, en dépit de la médiation enclenchée par la CEDEAO (la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). L’«ex homme fort» de Banjul s’est militairement résolu, contre vents et marées, d’user de tous les moyens possibles pour rester aux commandes, malgré le report du verdict de la Cour Suprême en mai ou novembre. Déterminé, il promet de saisir l’Assemblée nationale pour la prolongation de son mandat.

          Le président Yaya JAMMEH se penche désormais sur l’Assemblée nationale gambienne afin que la durée de son mandat soit prorogée. L’investiture du nouveau président élu, Adama BARROW, fixée au 19 janvier, risque alors de capoter. JAMMEH refuse de partir malgré la pression quotidienne dont fait slogan la communauté internationale. Il ne lâche toujours pas prise.

         Après le report de la Cour Suprême, qui devait statuer avec diligence, jusqu’au mois de mai ou novembre, le président «sortant» se rabat sur l’Hémicycle. Yaya JAMMEH ne finit encore de se laisser à des manœuvres pour garder le fauteuil présidentiel. Il n’est pas dans les dispositions de céder aux injonctions pour une résolution pacifique de la crise. A la suite du sursis annoncé par la Cour Suprême, il compte saisir le Parlement pour demander aux députés de prolonger son mandat jusqu’en mai, date à laquelle la Cour pourrait statuer.

                                  La CEDEAO ne verra pas JAMMEH vendredi       

          La rencontre entre le président JAMMEH et la délégation de la CEDEAO, programmée vendredi 13 janvier, ne va finalement pas avoir lieu. A la sortie du mini-sommet à Abuja, où les pourparlers sont restés vains, la CEDEAO avait annoncé l’ouverture de nouvelles discussions en vue de convaincre JAMMEH de surseoir sa volonté. Selon une source officielle, Yaya JAMMEH a renvoyé le rendez-vous. Il dit ne pas être dans une posture stable pour accueillir la délégation. Toutefois, il envisage la rencontre pour vendredi prochain. Il dit être convaincu de recevoir la CEDEAO, mais exclue des débats, la possibilité de quitter le pouvoir.  Dès lors, le statut reste de mise.

 

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