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Le président Yaya JAMMEH se penche
désormais sur l’Assemblée nationale gambienne afin que la durée de son mandat
soit prorogée. L’investiture du nouveau président élu, Adama BARROW, fixée au
19 janvier, risque alors de capoter. JAMMEH refuse de partir malgré la pression
quotidienne dont fait slogan la communauté internationale. Il ne lâche toujours
pas prise.
Après le report de la Cour Suprême,
qui devait statuer avec diligence, jusqu’au mois de mai ou novembre, le
président «sortant» se rabat sur l’Hémicycle. Yaya JAMMEH ne finit encore de se
laisser à des manœuvres pour garder le fauteuil présidentiel. Il n’est pas dans
les dispositions de céder aux injonctions pour une résolution pacifique de la
crise. A la suite du sursis annoncé par la Cour Suprême, il compte saisir le
Parlement pour demander aux députés de prolonger son mandat jusqu’en mai, date
à laquelle la Cour pourrait statuer.
La
CEDEAO ne verra pas JAMMEH vendredi
La rencontre entre le président
JAMMEH et la délégation de la CEDEAO, programmée vendredi 13 janvier, ne va
finalement pas avoir lieu. A la sortie du mini-sommet à Abuja, où les
pourparlers sont restés vains, la CEDEAO avait annoncé l’ouverture de nouvelles
discussions en vue de convaincre JAMMEH de surseoir sa volonté. Selon une
source officielle, Yaya JAMMEH a renvoyé le rendez-vous. Il dit ne pas être
dans une posture stable pour accueillir la délégation. Toutefois, il envisage
la rencontre pour vendredi prochain. Il dit être convaincu de recevoir la
CEDEAO, mais exclue des débats, la possibilité de quitter le pouvoir. Dès lors, le statut reste de mise.
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