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Nogaye Ndour, image (Seneweb) |
« Dans le présent Code de la famille,
cite-elle en exemple, les futurs époux
doivent impérativement faire connaître leur mariage à l’officier de l’état
civil. A défaut de quoi, ils seront condamnés à payer une amende de 3 000
à 18 000 FCFA ». Cependant, cette disposition et bien d’autres
d’ailleurs, sont généralement méconnues par les conjoints car, constate le
professeur en Droit de la famille, « les
Sénégalais se marient de plus en plus coutumièrement ». Les personnes
désirant contracter un mariage « devraient
être obligées » de le faire devant une autorité juridique en ce sens
que « le mariage civil permet de
résoudre un certain nombre de questions notamment le problème de
l’héritage », conseille Nogaye Ndour.
A ce propos d’ailleurs, Amadou Abdoulaye
Diop, chef du département d’Histoire du Droit, reconnaît que « l’héritage pose souvent d’énormes problèmes
au sein des familles ». Selon lui, les questions successorales « sont plus aiguës dans les familles
musulmanes où le mariage coutumier est de mieux à mieux pratiqué ».
C’est pourquoi, en vue d’une meilleure prise en charge de la question, le
professeur en Histoire du Droit, exhorte « les
populations au mariage civil afin que la situation soit plus ou moins
résolue ».
Nogaye Ndour et Amadou Abdoulaye Diop
s’exprimaient ainsi à l’occasion d’une rencontre avec les étudiants de deuxième
année du Cesti.
Cette vidéo, extraite à l'émission Wareef de la TFM, démontre à quel degré la question de l'héritage reste épineuse dans un Sénégal en pleines mutations...
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