jeudi 21 décembre 2017

La Directrice du Cesti peaufine ses projets et liste ses ambitions

Photo (Cesti)
En marge de la cérémonie de remise de diplômes à la 45e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) qui porte le nom de feu Momar Kébé Ndiaye, la nouvelle directrice, Mme Sall Cousson Traoré, a esquissé les grandes lignes de ses ambitions pour cet établissement d’excellence.

Moins d’un an depuis son élection et prise de fonction effective en tant que nouvelle directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Mme  Cousson Traoré a profité, hier, de la cérémonie de remise de diplômes à la 45e promotion du Cesti, baptisée ‘’Momar Kébé Ndiaye’’, pour dévoiler son ambitieux programme pour le premier établissement de formation en journalisme en Afrique francophone. Ce programme, en réalité, est une sorte de package de projets de réformes, d’innovations et d’améliorations dont la finalité vise à répondre aux exigences de modernité, de management et de révolution pour repositionner le Cesti sur l’estrade des grandes institutions du monde dans le domaine des sciences de l’information et de la communication.

vendredi 15 décembre 2017

Diadji Touré compte son histoire

Résultat de recherche d'images pour "diadji touré""Ambivalence ou mémoires de retraité". Cet ouvrage, écrit par Diadji Touré, ancien journaliste à la RTS, porte deux grandes signatures qui sont, chacune, un encouragement à en parcourir les lignes et les pages avec l’assurance d’une délectation. Il s’agit d’abord pour l’auteur une rétrospection sur ses expériences vécues au pays et ailleurs. Ce livre fait également un diagnostic sans complaisance des dérives notées dans le paysage médiatique sénégalais. L'auteur était, mercredi 13 décembre, l'invité phare du Cesti dans le cadre de son carrefour d'actualité.


     C‘est donc avec un cœur et un esprit ouverts que l’on entre dans ce texte, par la porte également de la foi musulmane et de la Khadrya, sur le chemin d’un pèlerinage à Nimzatt-La-Sainte, à l’appel de Salihina. L’impression est, d’abord, celle que procure un roman d’aventure, une équipée vers quelque endroit fantastique où se cache un trésor. On n’en est pas loin en réalité… Nous avons là, en fait, la préfiguration ou l’accomplissement du projet de l’auteur qui est de rendre compte d’un parcours. Exercice complexe qui convoque le souvenir, la mémoire, les archives et un esprit affiné de méthode et d’organisation.

jeudi 14 décembre 2017

Les avocats de Khalifa Sall prolongent son procès

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Le maire de Dakar est en prison depuis mars 2016
     Khalifa Sall va prolonger son séjour en prison. Car, son procès fixé ce 14 décembre, est finalement reporté au 3 janvier 2018. Et ce, à la suite de la demande de ses avocats. Ces derniers, de nationalité française, ont motivé leur requête, adressée à Magatte Diop président de la deuxième chambre du Tribunal correctionnel de Dakar, par le fait qu'ils ne sont pas en possession de tous les éléments devant leur permettre d'apporter des preuves quant à l'innocence de leur client.
     Par ailleurs, l'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a exhorté les présidents du siège pour le jugement de l'édile de Dakar d'être impartiaux et ne pas pas priver aux avocats de la défense leur droit d'assister leur client. L'UMS en appelle aussi au respect du ministère public et de l'indépendance de la justice.
     Les avocats sénégalais du maire ont, depuis l'arrestation de leur client au 7 mars 2016, qualifié ce procès de "mascarade" et de "parodie judiciaire". Pour eux, le régime en place cherche à museler un adversaire politique "potentiel".
     Khalifa Sall est poursuivi pour détournement de deniers publics portant sur plus de 1 milliards de
 F Cfa.

L'équipe du Sénégal au cœur d'un grabuge entre voisins

Résultat de recherche d'images pour "coup et blessure volontaire"
Image, Leral.net
A. Ly et I. Sow sont jugés hier au Tribunal Hors Classe de Dakar pour coups et blessures volontaires ‘‘réciproques’’. Blessés tous les deux, la cause de leur altercation découle du match Sénégal contre Burkina. A. Ly aurait souhaité la défaite des lions ; ce que I. Sow ne pouvait pas digérer.



     La double confrontation en éliminatoires au mondial entre le Sénégal et le Burkina n’a pas fini de se faire parler. Le nul enregistré par les lions n’a pas plu bon nombre de supporters. Pour d’autres, par contre, c’est la liesse et la joie. A ce propos, les juges du Tribunal de Grande Instance de Dakar ont joué, hier, les prolongations de ce match en statuant sur l’affaire n° 30 qui opposait deux voisins, Adjidiatou Ly et Ibrahima Sow. Les deux halpoulars sont domiciliés à Usine Bène Tally et habitent dans la même maison. La première, Guinéenne de nationalité, aurait souhaité, d’après le second, la défaite du Sénégal contre le Burkina. Non plus, le nul concédé ne l’agrée pas, selon les propos d’Ibrahiama Sow, cireur de chaussures de métier. Adjidiatou se serait alors publiquement mise à insulter le Sénégal et les Sénégalais. ‘‘Ne pouvant plus digérer cela, je lui ai demandé d’arrêter ses injures et elle a continuait de plus belle’’, explique le fan des lions. ‘‘Ensuite, continue-t-il, je me suis introduit dans la douche’’. Mais à sa sortie, la Guinéenne l’aurait attaqué avec l’écumoire qu’elle aurait fini de chauffer. Elle l’aurait donné un coup avec  l’ustensile et cela lui aurait causé une grave blessure sur la nuque, laquelle il a d’ailleurs montré au juge.

samedi 9 décembre 2017

Les acteurs plaident pour plus d'assistance au sort des réfugiés

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Image, HCR
La Fondation espagnole CEPAIM, en partenariat avec d’autres organismes dont le HCR, a organisé hier vendredi à Dakar une conférence pour ‘‘sensibiliser les populations’’ à plus de ‘‘soutien’’ et de ‘‘protection’’ en faveur des réfugiés et des personnes déplacées.

     La situation des réfugiés et des personnes déplacées inquiète. C’est pour méditer sur la question, afin d’y apporter des solutions, que la Fondation espagnole CEPAIM, en collaboration avec d’autres organisations humanitaires dont le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et Horizon Sans Frontières, a organisé ce vendredi une conférence pour la sensibilisation des populations pour plus ‘‘d’assistance et de protection aux réfugiés’’. C’est sur un vélo que l’humanitaire et cycliste espagnol, Octaviano Golvez président de la Fondation, a voyagé, pendant quatre mois pour porter, dit-il, un message à l’Afrique : celui de la sensibilité et de la solidarité au sort des migrants et réfugiés. La fondation CEPAIM, qui œuvre dans des actions sociales et humanitaires, a voulu à travers cet événement, a assuré son représentant au Sénégal Mame Mbargane Thiam, sensibiliser les populations et les autorités à prendre en compte la situation des réfugiés, surtout ceux qui sont touchés par les conflits armés.

jeudi 7 décembre 2017

La jeunesse incitée à s'approprier positivement des médias

L’image contient peut-être : 2 personnes, texte
Khady Fall (Ford), Xuman (rappeur) et Mamadou Ndiaye (Cesti).
En collaboration avec la Fondation Ford, le Cesti a organisé mercredi 6 décembre 2017 un atelier sur la thématique : Participation des jeunes au suivi et la gestion efficaces des affaires publiques au Sénégal.







    Khady Fall, coordonnatrice chargée du projet Enda Lead Afrique Francophone, a représenté la Fondation Ford. Enda est une des 14 entités membres du réseau international de Lead crée en 1982, affirme-t-elle d’entrée. En réalité, le projet a pour but de construire un réseau de jeunes leaders afin d’installer le développement durable.
L’envoyée de Ford est en charge du programme « Wareefess », mot d’origine sérère, qui, en français signifie « les devoirs citoyens ». Warefess est composé de plusieurs mouvements Hip Hop comme « y’en a marre », « Guédiawaye hip hop ». Donc, Warefess est constitué d’un volet artistique assuré par des mouvements artistiques, et d’un volet pédagogique assuré par la fondation Dimbaya.

    Notons que Ford œuvre pour une entente entre les nations. Afin de former, renforcer la capacité des jeunes sur des thématiques liées à la démocratie, à travers les médias.
Mme Diouf rappelle que le journaliste à deux pouvoirs : « la mer et le feu ». C’est-à-dire, soit informer juste et vrai, soit raviver les tensions sociales. Elle a ainsi lancé un message aux jeunes qui constituent 77% de la jeunesse africaine à œuvrer pour le développement. Aussi, aux femmes, à dénoncer les injustices à travers leurs connaissances en journalisme. C’est-à-dire faire des reportages dans les milieux défavorisés, faire passer le message au maximum sans tomber dans le sensationnel.

    Représentant de la Fondation Dimbaya, Talla Ndiaye a par la suite pris le relais. Il explique que « Dimbaya » signifie Famille en Socé, langue locale Sénégalaise. Le développement holistique de l’enfant, de la naissance a 24 ans, est l’objectif phare que Dimbaya s’est fixée, en œuvrant à participer à l’éveil de conscience chez les jeunes. Il a aussi précisé que certains des projets du volet pédagogique de Lead, en l’occurrence Dimbaya, sont financés par la Fondation Ford.

    L’artiste rappeur Gunman Xuman était le représentant sur place du groupe Y’en a Marre, volet artistique du projet Lead. Il a attaqué sur la nouvelle conception dénommée « journartiste », qui consiste à donner une information au public a travers un angle de traitement avec une marge de liberté plus importante. Il souligne qu’ils se sont rendus compte que les jeunes ont besoin d’avoir un média qui leur parle directement, qui converse avec eux, à l’instar de l’émission Française « Les guignols de l’info ». D’où la naissance du « Journal rappé », dont Xuman est l’un des initiateurs. L’information qu’ils donnent est vérifiée, mais accompagnée de commentaires. Et le concept du journal rappé est repris dans dix pays de la sous-région.