mardi 20 février 2018

Une nouvelle configuration des médias publics au Sénégal souhaitée


Journée mondiale de la radio (Cesti)
Les contraintes et les obligations des médias de service public de l’audiovisuel au Sénégal  ont été au centre des échanges lors du carrefour d'actualité marquant la célébration de la journée internationale de la radio, fêtée le 8 février au CESTI. 

De l'avis du journaliste, Malick Sow, c’est l’ONG Article 19 qui a publié en 2006 un rapport qui identifie quatre modalités de radiotélévision diffusion caractérisant ainsi les médias. Il ressort de cette étude trois types de médias : il y a d’abord la radio télédiffusion d’Etat contrôlé par les pouvoirs politiques et qui en représente les intérêts. Vient en suite la radio télédiffusion de gouvernement inféodée également au parti au pouvoir. Enfin, la radio télédiffusion publique à travers laquelle le public peut exercer un contrôle et demander des comptes. La radio télédiffusion de service public a donc, selon M. Sow, pour mission principale la diffusion de contenu dans l’intérêt public général. Cette mission doit être au centre de l’activité d’un média public. Alors la notion de radiotélévision de service public peut être comprise comme la nécessité pour les médias, qui veulent répondre à cette définition, de proposer des contenus diversifiés sur l’information, l’éducation et le divertissement, se convainc-t-il. Pour ce faire, Malick Sow exhorte les journalistes d'affirmer leur indépendance dans le traitement de l’information pour que cette dernière soit fiable et de qualité dans le respect des règles d’éthique et de déontologie.


Selon l'ancien journaliste à la RTS, cette mission prend aussi en compte les audiences dans la mesure où la radiotélévision qui assure un service public se doit de proposer des contenus accessibles au plus grand nombre, aux minorités et aux différentes catégories de la population. Ces médias doivent aussi, selon toujours ses propos, mettre en œuvre un processus de dialogue et d’échanges entre les décideurs politiques et les citoyens. Cela permet ainsi aux gouvernants d’avoir une vision précise des besoins des populations qui éprouvent de plus en plus le besoin d’être davantage impliquées dans les affaires publiques, note-t-il.

Cette journée de réflexion a été un moyen pour les étudiants du Cesti de marquer leur opinion à travers les réseaux sociaux... 





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