samedi 24 février 2018

Amadou Mbaye Loum : L'envol céleste du journaliste... militaire


Image (Le quotidien)
La presse sénégalaise est en deuil. Le journaliste, Amadou Mbaye Loum, est emporté par une longue maladie, dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 mars 2018. Il a fait les beaux jours de la RTS et s'est surtout illustré dans la couverture des zones de conflit.


   L'ancien journaliste de la RTS, Amadou Mbaye Loum, n'est plus. M. Loum est rappelé à Dieux le 20 mars à l'hôpital Principal de Dakar. L'homme est connu pour sa passion dans les questions militaires. Mbaye Loum est l'un des rares journalistes à avoir, à plusieurs reprises, pris part à des opérations impliquant l'armée nationale sénégalaise. De la Casamance, en passant par la Gambie, le Libéria, entre autres, "le journaliste militaire" était presque dans les grandes expéditions de l'armée sénégalaise. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a vu quasiment tous les généraux ou grands officiers grandir devant lui.

mercredi 21 février 2018

Samir Amin : "La mondialisation, une forme de colonisation extrêmement brutale"

Samir Amin lors de la journée mondiale de la radio
La mondialisation en Afrique est la cause principale du sous-développement. Dans ce sens l'Afrique ne prend pas place à ce stade car la mondialisation ne cesse de l'appauvrir et de la marginaliser par rapport au reste du monde. C'est en tous cas l'avis de l'économiste égyptien Samir Amin. Il a tenu ces propos à l'occasion du carrefour d'actualité du 14 février 2018 au Cesti.

"La mondialisation exploite l'Afrique tout en la dépossédant d'une partie considérable des capitaux et de ses ressources naturelles.
Autant que réel, l'Afrique n'est en réalité pas véritablement mondialisée", ces mots sont l'oeuvre de l'économiste égyptien Samir Amin, qui s'exprimait au Cesti. Selon M. Samir, certains auteurs se réjouissent et mettent, de manière paradoxale d'ailleurs bien des maux de l'Afrique sur le dos de la mondialisation.

mardi 20 février 2018

Une nouvelle configuration des médias publics au Sénégal souhaitée


Journée mondiale de la radio (Cesti)
Les contraintes et les obligations des médias de service public de l’audiovisuel au Sénégal  ont été au centre des échanges lors du carrefour d'actualité marquant la célébration de la journée internationale de la radio, fêtée le 8 février au CESTI. 

De l'avis du journaliste, Malick Sow, c’est l’ONG Article 19 qui a publié en 2006 un rapport qui identifie quatre modalités de radiotélévision diffusion caractérisant ainsi les médias. Il ressort de cette étude trois types de médias : il y a d’abord la radio télédiffusion d’Etat contrôlé par les pouvoirs politiques et qui en représente les intérêts. Vient en suite la radio télédiffusion de gouvernement inféodée également au parti au pouvoir. Enfin, la radio télédiffusion publique à travers laquelle le public peut exercer un contrôle et demander des comptes. La radio télédiffusion de service public a donc, selon M. Sow, pour mission principale la diffusion de contenu dans l’intérêt public général. Cette mission doit être au centre de l’activité d’un média public. Alors la notion de radiotélévision de service public peut être comprise comme la nécessité pour les médias, qui veulent répondre à cette définition, de proposer des contenus diversifiés sur l’information, l’éducation et le divertissement, se convainc-t-il. Pour ce faire, Malick Sow exhorte les journalistes d'affirmer leur indépendance dans le traitement de l’information pour que cette dernière soit fiable et de qualité dans le respect des règles d’éthique et de déontologie.