mercredi 18 janvier 2017

Amina Mohamed: "Les poliques africaines ne sont pas adaptées au besoin des populations"



Le CESTI a reçu, mercredi 18 Décembre, Amina Mohamed, la ministre kényane des Affaires Étrangères. Invitée à débattre avec les Etudiants, la ministre n'a pas manqué de donner ses points de vue sur les politiques africaines notamment en ce qui concerne le social. Amina Mohamed est candidate au poste de présidence de la Commission de l'Union africaine dont l'élection va avoir lieu le 30 janvier 2017, lors du 28e sommet l'UA. Madame la ministre se reste optimiste à une une éventuelle victoire. Elle promet, à la suite de son élection, de faire en sorte que les politiques de l'UA soient adaptées au besoin des Africains.

          Ministre des Affaires étrangères et du commerce international de puis 2013, la diplomate kenyane, Amina Mohamed, a occupé le poste d’ambassadrice au près de la Mission permanente du Kenya aux Nations unies de 2000 à 2016. Elle fut également directrice adjointe du Programme des Nations unies pour l’environnement. Elle postule pour briguer le poste de présidence de la Commission de l’Union africaine. 

          Sur la critique qui revient le plus souvent concernant l’Union africaine sur le fait qu’elle est beaucoup dans les discours mais peu dans l’action. Amina Mohamed pense que cela doit changer. Car il est important d’écouter ceux qui observent le fonctionnement des politiques de l’Union africaine et qui voient peut-être plus clairement quels sont les réels problèmes, afin de devenir beaucoup plus efficaces et réactifs face aux défis de l’Union africaine. De l’avis de  Mohamed, l’Afrique et la Commission africaine ont besoin, aujourd’hui, d’être réformées. L’Afrique doit entreprendre des changements de fond.


          A mon élection, nous écouterons tout le monde et nous nous assurerons de réformer la Commission pour qu’elle soit beaucoup bénéfique au continent. Cela inclue une réforme financière mais aussi une attention particulière à la mise en œuvre du plan d’action Agenda 2063. Il faut fonctionner étape par étape, pour que chacune se concrétise et qu’on montre ainsi à nos administrés que c’est possible. Cette critiques sur les nombreux discours qui ne sont pas suivis d’effets doit être prise très au sérieux, avance-t-elle. Les populations africaines doivent véritablement se rendre compte de l’utilité de l’Union africaine. 

mardi 17 janvier 2017

KEMTIYU RESSUSCITE CHEIKH ANTA DIOP.

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Personnage controversé, vénéré par certains et décrié par d’autres, Cheikh Anta Diop reste largement méconnu du grand public, surtout du public africain. Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais, tente dans son film KEMTIYU, de faire connaitre l’œuvre de Cheikh Anta à travers ses différentes prises de position et les combats qu’il a menés pour faire de l’Afrique, en dehors des clichés coloniaux, le grenier du monde et berceau de l’humanité. Une question revient au fil de la projection du film, en ce mercredi soir 18 janvier, à la case foyer du CESTI: KEMTIYU, pourquoi ce titre?

          Théophile Obenga, égyptologue congolais et ami de Diop, KEMYIYU se rapproche de sa traduction de Kemit, les Noirs, donc le pays des Noirs, ou l’Egypte.
A travers ce film, William Mbaye, prend le pari de raconter toutes les facettes de ce révolutionnaire atypique très contesté. Ses combats comme ses succès sont interrogés, replacés dans leur contexte par son épouse, Louise Marie Maés, décédée le 4 avril dernier. Son fils Cheikh Mbacké Diop, ses anciens disciples ou des camarades d’enfance à (le village natal de Cheikh), ont porté de leur marque la richesse historique de l’égyptologue sénégalais. Les témoignages de l’écrivain guadeloupéen, Ernest Pépin, ont illustré en long le combat de Cheikh Anta Diop. Il dira de lui: «d’un homme cultivé et averti dont le combat a toujours été pour le rétablissement de le vérité historique». Selon Ernest Pépin, Cheikh Anta avait bien raison de dire que les premiers descendants sur terre sont bel et bien les Egyptiens. Il l’a démontré dans ses nombreuses thèses.

          Dans ce long métrage, on voit Cheikh Anta Diop convaincu, que le développement de l’Afrique par l’apprentissage des sciences, la défense des langues locales et une fédération des élites africaines. Malgré un parcours pleinement parsemé d’embûches et d’adversaires, Cheikh Anta, laisse derrière lui un livre colossal et fécond, NATIONS NEGRES ET CULTURE, qui résume toute sa pensée et son combat.

         Personnage controversé, vénéré par certains et décrié par d’autres, Cheikh Anta Diop reste largement méconnu du grand public, surtout du public africain. Ousmane William Mbaye, cinéaste sénégalais, tente dans son film KEMTIYU, de faire connaitre l’œuvre de Chkeikh Anta à travers ses différentes prises de position et les combats qu’il a menés pour faire de l’Afrique, en dehors des clichés coloniaux, le grenier du monde et berceau de l’humanité. Une question revient au fil de la projection du film, en ce mercredi soir 18 janvier, à la case foyer du CESTI: KEMTIYU, pourquoi ce titre?

          Théophile Obenga, égyptologue congolais et ami de Diop, KEMYIYU se rapproche de sa traduction de Kemit, les Noirs, donc le pays des Noirs, ou l’Egypte. A travers ce film, William Mbaye, prend le pari de raconter toutes les facettes de ce révolutionnaire atypique très contesté. Ses combats comme ses succès sont interrogés, replacés dans leur contexte par son épouse, Louise Marie Maés, décédée le 4 avril dernier. Son fils Cheikh Mbacké Diop, ses anciens disciples ou des camarades d’enfance à (le village natal de Cheikh), ont porté de leur marque la richesse historique de l’égyptologue sénégalais. Les témoignages de l’écrivain guadeloupéen, Ernest Pépin, ont illustré en long le combat de Cheikh Anta Diop. Il dira de lui: «d’un homme cultivé et averti dont le combat a toujours été pour le rétablissement de le vérité historique». Selon Ernest Pépin, Cheikh Anta avait bien raison de dire que les premiers descendants sur terre sont bel et bien les Egyptiens. Il l’a démontré dans ses nombreuses thèses.

          Dans ce long métrage, on voit Cheikh Anta Diop convaincu, que le développement de l’Afrique par l’apprentissage des sciences, la défense des langues locales et une fédération des élites africaines. Malgré un parcours pleinement parsemé d’embûches et d’adversaires, Cheikh Anta, laisse derrière lui un livre colossal et fécond, NATIONS NEGRES ET CULTURE, qui résume toute sa pensée et son combat.

jeudi 12 janvier 2017

Vidéo: L'avocat El Hadji Diouf était, dimanche 8 janvier 2017, l'invité de l'émission Sortie sur Walfadjiri. La situation politique, en Gambie, était au cœur des discussions.

LA DIASPORA AUGMENTE LES RANGS DE L'ASSEMBLEE NATIONALE.




Dans son programme politique, Macky SALL, avait promis d’inclure la diaspora dans sa gestion, s’il est élu président de la République. Chose due, chose faite. C’est la première fois, dans l’histoire politique du Sénégal, que la diaspora intègre l’Hémicycle. Avec les quinze candidats dont elle dispose, l’Assemblée nationalesénégalaise renforce ainsi sa troupe à 165 députés.

          
Le nombre de députés augmente, à l’Assemblée nationale, à 165, avec l’arrivée de la diaspora qui dispose de quinze députés au total. Au Sénégal, la représentation parlementaire n’a jamais aussi été hausse. Contrairement à ce que l’on pense, il est arrivé que le nombre de députés évolue dans l’autre sens. De 140, il est passé à 120 en 2OO1, sous l’impulsion de la nouvelle Constitution mise en place par référendum. Pour l’essentiel il s’agissait pour le président de l’époque, Abdoulaye Wade, d’offrir une cure d’amincissement à la République.

          Le Sénat et le Conseil économique etsocial étaient passés de vie à trépas, tandis que le mandat présidentiel et l’Assemblée nationale revoyaient leur chiffre au rabais. Ce fut la seule baisse de l’Hémicycle. Les quatre fois où la représentation a connu de chamboulements, c’était pour voir les députés grossir leur rang. A l’origine, ils sont 80 dans la période des indépendances. De 1978 à 2007, l’Assemblée nationale n’a véritablement pas cessé d’arrondir le nombre de ses locataires.

                                       Macky SALL surcharge l’Assemblée nationale

          Le nombre de députés, à l’Assemblée nationale, va croissant. Pour défendre les intérêts des populations, 165 députés seront élus dans la prochaine législature. Ces députés vont être sur la base d’un scrutin mixte.  Dans le scrutin majoritaire, 90 sont élus dans les 45 départements et les plus représentés ont jusqu’à 7 députés contre 1 pour les moins représentés. Le département de Dakar, par exemple, avec une population de plus d’un million de personnes, a 7 représentants, soit un député pour 143 mille d’habitants. Le département deFatick, au contraire, ne possède qu’un seul représentant pour plus de 267 mille habitants.

           Aujourd’hui, avec des 15 députés que doit accueillir la 12ème Législature, le président de la République, Macky SALL, vient ainsi d’honorer son engagement d’impliquer la diaspora sénégalaise au cœur des débats nationaux.


JAMMEH SE PENCHE SUR L'ASSEMBLEE NATIONALE.



Yaya JAMMEH s’est plus que jamais recroquevillé sur sa position de ne pas quitter le pouvoir, et ce, en dépit de la médiation enclenchée par la CEDEAO (la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). L’«ex homme fort» de Banjul s’est militairement résolu, contre vents et marées, d’user de tous les moyens possibles pour rester aux commandes, malgré le report du verdict de la Cour Suprême en mai ou novembre. Déterminé, il promet de saisir l’Assemblée nationale pour la prolongation de son mandat.

          Le président Yaya JAMMEH se penche désormais sur l’Assemblée nationale gambienne afin que la durée de son mandat soit prorogée. L’investiture du nouveau président élu, Adama BARROW, fixée au 19 janvier, risque alors de capoter. JAMMEH refuse de partir malgré la pression quotidienne dont fait slogan la communauté internationale. Il ne lâche toujours pas prise.

         Après le report de la Cour Suprême, qui devait statuer avec diligence, jusqu’au mois de mai ou novembre, le président «sortant» se rabat sur l’Hémicycle. Yaya JAMMEH ne finit encore de se laisser à des manœuvres pour garder le fauteuil présidentiel. Il n’est pas dans les dispositions de céder aux injonctions pour une résolution pacifique de la crise. A la suite du sursis annoncé par la Cour Suprême, il compte saisir le Parlement pour demander aux députés de prolonger son mandat jusqu’en mai, date à laquelle la Cour pourrait statuer.

                                  La CEDEAO ne verra pas JAMMEH vendredi       

          La rencontre entre le président JAMMEH et la délégation de la CEDEAO, programmée vendredi 13 janvier, ne va finalement pas avoir lieu. A la sortie du mini-sommet à Abuja, où les pourparlers sont restés vains, la CEDEAO avait annoncé l’ouverture de nouvelles discussions en vue de convaincre JAMMEH de surseoir sa volonté. Selon une source officielle, Yaya JAMMEH a renvoyé le rendez-vous. Il dit ne pas être dans une posture stable pour accueillir la délégation. Toutefois, il envisage la rencontre pour vendredi prochain. Il dit être convaincu de recevoir la CEDEAO, mais exclue des débats, la possibilité de quitter le pouvoir.  Dès lors, le statut reste de mise.