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Professeur Ndiaga Loum (image Cesti) |
Ndiaga Loum, a été l’invité du Cesti, à
l’occasion de ses journées de carrefour d’actualité. Juriste, politologue et
professeur en Sciences de l’information et de la communication, M. Loum estime
que la cohabitation entre pouvoir et médias « a longtemps été difficile et
est souvent source de tensions au Sénégal du fait que le premier veuille
toujours avoir une mainmise sur le second ». Il s’exprimait ainsi sur le
thème : « Rapports entre Pouvoir et Médias au Sénégal ».
La presse a été un long processus de luttes syndicales au Sénégal. C’est en tous
cas l’avis de Ndiaga Loum. Selon M. Loum, qui s’exprimait ainsi lors d’une
conférence au Cesti, il s’agissait d’une presse d’opinion, de propagande. « Mais
cette presse n’était pas vulgarisée partout au Sénégal ; elle n’était
présente que dans les communes de plein exercice », a-t-il expliqué. Sous
Senghor, par exemple, note le politologue, c’était un décalage réel entre
l’image politique que le Sénégal cherchait à véhiculer et la réalité du
terrain. « Senghor a toujours essayé d’étouffer les revendications
sociales en contrôlant les médias. La radio devient un moyen de pression
pendant tout son le régime », déclare-t-il.